samedi 1 février 2014

Résumé 82.4.7

CHAMBARLHAC (Vincent), Quelqu'un est passé par là (la maison de Jacques Copeau à Pernand-Vergelesses autour de 1985). 

La mémoire de Jacques Copeau s'associe-t-elle spontanément à l'espace pernandais? Si le succès au cours de la décennie 1990 des rencontres Jacques Copeau semble symboliser l'accord des tréteaux et des vignes, l'examen du dossier conservé à la Bibliothèque universitaire de Dijon, déposé par sa fille Catherine Dasté, et intitulé La maison de Jacques Copeau à Pernand-Vergelesses, invite à nuancer cet accord et discuter plus longuement l'enracinement mémoriel du théâtre autour de Jacques Copeau dans l'espace pernandais. L'analyse repère les différentes facettes mémorielles encadrant la présence de Jacques Copeau à Pernand-Vergelesses. Conçue comme une étude de cas où la pesée importe plus que le résultat1, cette communication souhaite poser l'un des premiers jalons d'une approche dans l'horizon de l'histoire culturelle de l'espace pernandais, entre théâtre, viticulture et politique, donc.

1. Carlo Ginzburg, "Réflexions sur une hypothèse", postface à Mythes, emblèmes, traces. Morphologie et histoire, Lagrasse, Verdier, 2010 (1989).